La prudence consiste comme d’habitude à ne pas se confronter aux plans inférieurs du mental. Si quelqu’un est prisonnier de ces plans, et qu’on tente de l’en extraire alors que nos centres supérieurs ne sont pas ouverts, on finit inévitablement par partager la prison de la personne en question. L’attitude correcte consiste à se réfugier dans les bras de sa présence en lui demandant d’intervenir elle-même à travers la présence de l’autre. Godfré qui a tellement donné, propose de dire: « Bien aimée Présence AYAM, quelque chose ne va pas ici, si ça vient de moi, corrige-le, si ça vient d’autrui, corrige-le aussi! » Comme ça on est sûr de ne pas faire d’erreur. Si on est sûr que ça vient d’autrui, alors on peut utiliser l’appel suivant: « Ayam Je Suis l’unique intelligence et activité agissant à travers telle personne », qu’il convient de répéter pendant quelques jours avant de laisser la personne aux bons soins de sa présence propre.
Quelquefois, il est bon aussi de ne rien faire, et de s’en remettre à une action plus élargie ultérieure, en demandant aux êtres ascensionnés de purifier les plans astral ou mental, sans s’attarder à des personnes en particulier, car il se peut qu’une seule personne demande une attention telle qu’elle empêche une autre action plus utile ou plus urgente d’avoir lieu ailleurs.
Avant de s’engager dans une action plus précise qui demande l’ouverture des centres supérieurs, on peut donner un décret comme celui-ci:
« AY AM – Je Suis – le Feu Sacré surgissant partout où c’est nécessaire jusqu’au moment où AY AM – Je Suis – Sa Complète Maîtrise sur tout en ce monde pour l’Éternité »,
qu’on trouve dans un livre de la flamme violette du pregatori.