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les idées

Une idée, c’est une énergie qui n’a pas de forme, dans le sens de concept ou pensée que l’idée devient quand le mental lui donne une forme.
On peut dire en philosophie qu’un idée ça n’existe pas, comme on a dit qu’un plan ça n’existe pas, dans le sens où ce qui existe existe dans le monde extérieur, c’est visible et manifesté. Parce qu’on oppose essence et existence. L’idée est en essence, ce qu’elle représente dans l’existence. Mais il faut être prudent quand même.
On veut acheter ou construire une maison, on a une vague idée de la maison qu’on voudrait. On y pense et on y pense et on finit par en dessiner les plans, elle a commencé alors à prendre forme et quand on la construit, elle prend forme définitivement. Là il y a une grosse différence entre la vague idée qui n’est qu’en essence et la maison qu’on habite dans la vie en existence.
Mais la fraternité, c’est aussi une idée, et pourtant la fraternité ça existe. Pour les hommes, ça n’est trop souvent qu’une idée, trop souvent, mais la fraternité existe bien dans le monde des idées, c’est la hiérarchie des maîtres qui manifeste sur ce plan ce que les hommes ne manifestent pas encore, même si certains hommes, les disciples ou les adeptes, font déjà partie de la hiérarchie planétaire.
Doit-on dire pour autant que la maison dont on a une vague idée existe sur le plan des idées? C’est l’idée de Platon, et de Socrate avant lui: l’idée précède la forme et elle existe dans le monde des idées; pour Platon, il n’y a rien qui précède l’idée.
Platon c’est du plus, par rapport à ce qu’on dit maintenant, mais comme on va parler plus tard du plan oblical qui commence seulement à exister, et c’est pour ça que l’information est urgente, on sera amené à revenir sur les idées de Platon. Il faudra seulement se souvenir que c’est ici qu’on en a parlé…

Reprenons, il y a l’énergie et il y a la forme, il y a l’idée et il y a la pensée.
Disons pour reprendre l’ensemble de ce qui a été dit, que l’idée est plutôt du côté de l’énergie et que la pensée est plutôt du côté de la forme, comme on a dit que la matière de plus en plus grossière c’est de l’esprit de moins en moins subtil et inversement. Ainsi, l’idée du plan oblical, que Morya essaye de nous transmettre, ou plutôt qu’il nous communique et qu’on essaye de traduire, c’est une énergie qu’il pose sur nos cœurs, qui nous apparaît à travers des images, sur lesquelles on met des mots et des phrases.
Ici, mais on peut même dire, toujours, prenez les mots, et laissez leur énergie reproduire en vous le processus créatif de l’idée, de l’image et de la compréhension des mots …

la structure mentale

Chaque être humain vit en se construisant mentalement. On pourrait dire qu’il adopte une « façon de penser », et pose ainsi des repères qui lui permettent d’évoluer. Cette façon de penser est une habitude mentale cristallisée.

Ce qu’on appelle le mental, c’est l’atmosphère, le plan gazeux. Dans l’homme, le mental est composé des éléments les plus subtils de l’élément gaz, c’est la raison pour laquelle le mental est si difficile à maîtriser, c’est pratiquement un courant d’air, il va et vient, saute d’un objet à l’autre, comme une balle de ping pong qui rebondit sans cesse, ou comme un cheval au galop qu’il faut dresser pour qu’il devienne un ami. Les comparaisons avec le mental sont nombreuses dans toutes les cultures. Un point de repère, pour le mental, c’est pratique: c’est d’abord le père ou la mère, la famille, l’école, le travail, la nation, et la structure mentale se construit comme n’importe quelle structure, avec un aimant central qui attire les particules, les organise en images mentales et les retient dans son cercle d’activité; quand la structure ne plaît plus, l’aimant arrête d’agir, la structure est détruite et on en construit une autre. Ou bien, les repères s’accumulent et alourdissent la bulle d’air, qui éclate de temps en temps quand elle ne peut pas contenir quelque chose de plus, pour se reconstruire et ainsi de suite.

Arrivé à un certain âge, ou par paresse ou par fatigue, il peut se faire qu’une personne refuse d’avancer, de faire éclater la bulle encore une fois quand quelque chose de nouveau se présente à laquelle « elle n’avait pas pensé », alors elle s’accroche à la structure existante, qui durcit, se cristallise. On rencontre tous les jours des personnes de ce type, têtues, rigides, qui n’entendent pas ce qu’on leur dit, on parle d’un manque d’ouverture d’esprit …